
par Gilles Martin
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la Conseil national les secrétaires des tribunaux de commerce présente une nouvelle édition de son Baromètre national des entreprisessur la base des données de le registre du commerce et entreprises (RCS). Cette étude vise à mesurer “état de santé » du tissu entrepreneurial français pendant la deuxième semestre 2022à travers l’analyse de son évolution durant la période juillet-octobre 2022.
Moyennes nationales élevées
Selon l’étude, la dynamique entrepreneuriale Le Français confirme son manque d’air. Les chiffres reflètent les difficultés : avec 169 278 créations d’entreprises entre le 1er juillet et le 31 octobre 2022, la baisse atteint 5% à un an d’intervalle. également inférieur pour création d’entreprises individuelles : – 14% sur la même période. Enfin, le nombre d’entreprises en difficulté s’inscrit dans une hausse soutenue, jusqu’à +66%, même si les officiels pèsent ce résultat : “Cette baisse est à un niveau inférieur à la période pré-Covid “.
“Le ralentissement de la conjoncture économique est désormais certain… La situation dégrade le pouvoir d’achat, notamment celui des salariés dont les salaires ne suivent pas”
L’enquête confirme également que les chiffres de congé d’entreprise (106 382 victimes sur la période) se stabilise : « Après avoir ça a explosé pendant le premier semestre, maintenant ils semblent stabiliser : 106 382 ont ainsi disparu du RCS entre juillet et octobre 2022, soit une baisse de 6% avec un an d’écart… La situation ne se dégrade plus”, un résultat qui “éloignerait une fois de plus le spectre de mur de la faillite “.
Moins de pouvoir d’achat, moins de dépenses
Au final, le baromètre du Conseil national des secrétaires des tribunaux de commerce confirme que la crise balaie : « Le retournement de situation économique est déjà certain. Après un été 2022 record pour les activités touristiques, la rentrée s’est accompagnée d’un retour à la réalité, celle d’une inflation proche de 6%… Cette situation dégrade le pouvoir d’achat, notamment celui des salariés dont les salaires ne suivent pas ».
“Dans ce contexte, les ménages restent prudents et épargnent autant qu’ils le peuvent… La consommation reste faible, et les entreprises font donc face à une demande intérieure atone sans que les marchés internationaux ne puissent s’imposer.”
Défaillances d’entreprises : +87 en Occitanie
Ces chiffres, qui reflètent une moyenne nationale, “masquent cependant de fortes disparités régionales”, précisent les responsables. Ainsi, si les bassins économiques Île-de-France, PACA, Bourgogne-Franche-Comté et Nouvelle enregistrent des hausses plus modérées que la moyenne nationale, les autres régions sont plus touchées, comme en témoigne le nombre important de faillites commerciales en Occitanie (+ 87). %), Auvergne-Rhône-Alpes (+90%) et Corse (+131%). Les Hautes de France et la Bretagne sont également fortement touchées. “Dans ces régions, le nombre d’entreprises en difficulté bondit fortement”, conclut l’étude, qui pointe néanmoins “des courbes qui tendent aujourd’hui à annoncer un certain retour à la normale pour le tissu entrepreneurial”.
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