
Non, Primark ne fait plus valser les étiquettes. Malgré l’inflation, qui renchérit ses coûts de production et l’oblige à augmenter ses prix cet automne, la marque de vêtements irlandaise ne promet aucune croissance en 2023, assure Christine Loizi, directrice générale de Primark en France. Tout d’abord, ce mastodonte, dont le jean était vendu 14 euros, attire les foules, accélère son expansion à travers le monde.
Quelques semaines après avoir publié un chiffre d’affaires de 8,8 milliards d’euros pour l’exercice 2021-2022, qui s’achève en septembre – 10 % par rapport à 2019, en fourchette constante – et une rentabilité opérationnelle inférieure à 10 %, la marque se révèle une nouvelle cible. : 530 magasins fonctionneront d’ici fin 2026, soit 122 magasins de plus qu’à fin septembre. Outre-Manche, il consacre 160 millions d’euros à son expansion sur les deux prochaines années. Aux États-Unis, elle vise à atteindre 60 magasins d’ici 2026, contre une dizaine actuellement.
Contrairement à l’Allemagne, marché où la marque est dans le rouge, la France reste également sur sa feuille de route. “Aussi l’Espagne et l’Italie”, explique Mme Loizi, sans préciser le potentiel de croissance que sa maison-mère, le conglomérat AB Foods au chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros, peut lui attribuer en France. Vendredi 9 décembre, la chaîne aux 20 magasins en France lancera une ouverture, précisément dans le centre commercial L’Atoll, près d’Angers.
Prétendre
“Ce sera la première d’une longue série d’ouvertures.”, souligne Mme Loizi. D’ici fin 2023, sept magasins ouvriront à Brest, Saint-Etienne, Mulhouse, Rouen, Nantes et Grenoble, soit deux fois plus qu’en 2021. Par ailleurs, Primark double la surface de son centre commercial Lyon-Part-Dieu. atteint 10 000 mètres carrés. Au total, la marque devra allouer 100 millions d’euros pour la construction de ces 29 000 m² en France en 2023. Il couvre plus de 100 000 mètres carrés.2 aujourd’hui
La vaste gamme d’offres pour hommes, femmes, enfants et décoration d’intérieur de Primark nécessite au moins 4 000 m², soit la taille d’un supermarché. cet endroit” pas facile à trouver explique Mme Loizi. En effet, chaque projet nécessite deux années d’études et de travail. Beaucoup font l’objet de poursuites judiciaires, comme le centre Grand’Place près de Grenoble. Paris est aussi un challenge pour la marque, bien qu’elle soit présente à Madrid, Londres et Berlin. Compte tenu de l’emplacement approprié, près de dix ans après l’ouverture du premier magasin tricolore, il n’y a pas d’activité dans la capitale.
Vous avez 54,56% de cet article à lire. Ci-dessous est réservé aux abonnés.